Avant le début du programme scientifique M. Kügler
a évoqué la mémoire de deux membres défunts.
Ernst Legahn, de Lunebourg, faisait partie des membres fondateurs
du Cercle et avait déjà sérieusement commencé,
dans les années 1980, en tant que profane, à rassembler
et à expertiser des pipes en terre à Lunebourg. Otto
Pollner de Bünde, lui-même fabricant de pipes en bois et
auteur de nombreux ouvrages spécialisés, avait contribué
avec succès à la coopération du Cercle avec l'Académie
Internationale de la Pipe. Les participants à la réunion
ont observé une minute de silence en l'honneur des deux disparus.
Une vue de l'exposition
E. Ring ouvre la série d'exposés avec
une introduction à l'archéologie urbaine de Lunebourg.
Parmi les projets mis en oeuvre, citons entre autres l'excavation de la
poterie "Auf der Altstadt 29" et celle de l'église enfouie
St Lambert. Pour suivre, l'ensemble extrêmement riche des verres
issus des fouilles a pu être publié. La mise à jour
scientifique des découvertes est effectuée dans la série
"Archäologie und Bauforschung in Lüneburg" et dans
la revue annuelle l'écriture annuelle "Denkmalpflege in Lüneburg"
(www.stadtarchaeologie-lueneburg.de).
Avec son exposé "La culture et la consommation du tabac
dans la région de la Mer Baltique du sud et en Silésie"
M. Kügler a résumé l'état de la recherche
sous le thème de la réunion. Pour les deux régions,
seules des informations fragmentaires sont disponibles jusqu'ici. Elles
montrent que le tabac et le tabagisme se sont répandus aussi rapidement
dans la région de la Mer Baltique peu après 1600 que dans
tous les autres pays européens. Pour les riverains de la Mer Baltique,
le commerce des cités hanséatiques et la proximité
des routes de navigations internationales ont été les facteurs
déterminants. En Silésie, on a des informations sur l'usage
du tabac remontant aux environs de 1600. La Guerre de Trente Ans a contribué
de façon importante, malgré toutes les destructions, à
sa diffusion. Ce n'est qu'au 19ème siècle que le traitement
de tabacs importés a pris une importance suprarégionale
comme p. ex. par l'entreprise Doms à Ratibor/Haute-Silésie.
Pour la recherche, la production des manufactures de pipes en terre prussiennes
à Rostin/Roscin et Sborovsky/Zborowski est significative.
À Lunebourg on tenait déjà compte lors des
fouilles dans les années 1970 des découvertes de pipes
en terre, comme l'a constaté Ralf Kluttig-Altmann, de
Leipzig, dans son exposé. Il n'y a certes pas jusqu'ici d'indications
pour une production de pipes en terre propre à Lunebourg, mais
des potiers locaux ont essayé un "perfectionnement" des
pipes en terre, en revalorisant les pipes blanches simples avec des glaçures.
Parmi les découvertes faites à Lunebourg figurent quelques
pipes en terre portant encore un couvercle en treillis métallique
("Gluthaube") ou des traces de tels couvercles. Des foudres
en bois pour la conservation et le transport des pipes en terre font aussi
partie des réserves archéologiques de Lunebourg. Déjà
à partir de la fin du 17ème siècle des pipes allemandes
font clairement apparition, comme à Großalmerode, Walbeck,
Hildesheim, Hameln et Helmstedt. La proportion des pipes à relief
"VIVAT LUENEBURG" ou des "Jonaspfeifen" - est élevée.
Le tableau des pipes en terre de Lunebourg offre ainsi l'image d'une ville
commerciale du nord de l'Allemagne qui ne produit pas de pipes et qui
constitue dès lors un marché profitable pour les piperies
des alentours. Les bonnes conditions de conservation et de maintien procurent
une image plus détaillée de la relation historique de Lunebourg
avec les pipes en terre que celle qu'on obtenait jusqu'ici avec la plupart
des villes allemandes.
lze Reinfelde, de Musea of the History of Riga and Navigation,
a fait un rapport sur des découvertes de pipes en terre à
Riga. La quantité énorme de 15.000 fragments de pipes
en terre qui ont été trouvés lors des excavations
urbaines, montre clairement à quel point l'usage du tabac était
répandu ici et à quel défi méthodique fait
face la personne qui doit travailler sur cette masse, d'autant plus que
jusqu'ici elle est la seule scientifique en Lettonie à s'occuper
de ce patrimoine culturel. Pour presque tous les fragments de pipe, il
s'agit de pipes à talon classiques; les pipes à fond rond
et les "pipes allemandes" (Gesteckpfeifen) ne sont que peu représentées.
Plus de la moitié des fragments de pipes à talon peuvent
être datées du 17ème siècle.La Lettonie ne
semble pas avoir eu de production propre de pipes en terre. L'examen des
trouvailles montre clairement qu'environ 80 pour cent de tous les fragments
de pipes viennent des Pays-Bas et seulement environ 3 pour cent d'Angleterre.
Quelques rares pièces viennent de Rostin/Roscin dans le Neumark,
le reste n'a pas encore pu être attribué.
Katarzyna Meyza, du département archéologique du
Musée historique de Varsovie, fit un rapport sur "Les importations
de pipes en terre de l'Europe de l'est et de l'ouest à Varsovie
- une comparaison des découvertes archéologiques dans le
domaine des châteaux royaux de Varsovie". Elle présenta
un ensemble de 230 fragments de pipes provenant d'une cave de l'aile sud
du Théâtre de la Cour de Varsovie, qui avait été
comblée vers 1720. À côté des pipes à
talon, de nombreuses "pipes allemandes " (Lüle-Pfeifen
ou Gesteckpfeifen) faites d'argile blanches ou rouges à la cuisson,
qui constituent presque un tiers des découvertes. A côté
des Balkans, la Pologne est également supposée en être
l'origine.(1) La contribution a soulevé une question
fondamentale, à savoir celle de la relation entre les pipes en
terre néerlandaises/ouest-européennes dont la tête
et le tuyau sont d'une seule pièce et les pipes ottomanes/est-européennes
démontables aux 17ème et 18ème siècles.
Comme pour des complexes archéologiques semblables présentant
les deux types de pipes en Hongrie, en Autriche ou en Allemagne du sud,
l'usage de l'un ou l'autre par les fumeurs pourrait être expliqué
par les différences sociales, ethniques ou de conditions d'approvisionnement
et de relations commerciales.

Découvertes provenant de Varsovie/Warszawa, Pologne.
L'exposé sur les "Découvertes de pipes en terre
de manufactures prussiennes en Pologne" de Wojciech Siwiak,de
l'Institut Historique de Bydgoszcz/Pologne, a donné un aperçu
sur la base de la littérature présente jusqu'ici. Le commencement
de l'étude scientifique des pipes en terre remonte aux années
1950 en Pologne; l'intérêt des archéologues est toutefois
resté faible. Cela est surprenant, car les pipes sont un des meilleurs
outils de datation culturelle pour les couches d'agglomération
des temps modernes. Les publications polonaises existantes jusqu'ici ne
couvrent que de faibles parties du pays et sont basées généralement
moins sur les fouilles officielles que sur les activités de collectionneurs
privés. Les recherches historiques complémentaires sur les
modes de production des deux manufactures et leurs débouchés
font encore largement défaut.
Rüdiger Articus, Hamburger Museum für Archäologie
- Helms-Museum. Il a parlé des peintres néerlandaisqui
ont représenté des pipes en terre et des fumeurs de pipes
dans leurs tableaux et a esquissé une initiation au language symbolique
de l'art baroque. La pipe en terre, dans la peinture de genre néerlandaise
du 17ème siècle, était fréquemment symbole
de dérèglement moral. Avec cet exposé, les participants
à la réunion ont été préparés
au jour suivant, où le programme prévoyait une visite de
l'exposition "Vie de plaisirs - Désirs secrets" consacrée
à des tableaux de la vie sociale hollandaise de Frans Hals à
Jan Steen, dans le Hamburger Kunsthalle.
En fin d'après-midi, une foire aux livres et aux pipes organisée
pour la première fois dans le cadre de la session, offrait de nombreux
accessoires pour fumeurs de différents matériaux et de la
littérature sur le thème "tabac et pipes en terre"
à un public intéressé.
À l'occasion du thème prioritaire et en complément
à la réunion, R. Kluttig-Altmann et M. Kügler avaient
élaboré une exposition intitulée
"Tabac et pipes en terre dans la région de la Mer Baltique
et en Silésie du sud" qui a été ouverte
le soir dans le Ostpreußischen Landesmuseum. Dans une coopération
étroite avec le musée et l'archéologie urbaine de
Lunebourg et avec l'appui des délégués fédéraux
pour la culture et des médias, il fut possible de rassembler des
découvertes archéologiques d'Estonie (Tartu/Dorpat), de
Lituanie (Klaipéda/Memel), de Pologne (Elblag/Elbing, Gorzów
Wlkp./Landsberg an der Warthe, Kwidzyn/ Marienwerder, Malbork/Marienburg,
Olsztyn/Allenstein, Warszwa/Warschau, Wroclaw/Breslau) et d' Allemagne
(Lunebourg). À cela se sont ajoutés d'importants prêts
privés en relation avec l'histoire de la consommation du tabac
qui, pour la plupart, n'avaient jamais été exposés.
Un point des 'clous' particuliers du vernissage fut la presse à
pipes originale en provenance du Westerwald, sur laquelle chaque visiteur
pouvait former lui-même une pipe en terre. L'exposition, ouverte
jusqu'au 29 août 2004 à Lunebourg, fait l'objet d'un catalogue.(2)

La presse à pipes en action.
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Un moment magique: la première pipe en terre fabriquée
soi-même.
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Le deuxième jour une excursion a conduit à
l'entreprise DAN Tobacco et DAN Pipe à Lauenburg. Le Dr.
Heiko Behrens, propriétaire, a guidé les participants
pour la visite de la réserve de tabac et a décrit clairement
et avec une extrême compétence les différentes espèces
de tabac et leur traitement. Apprendre que le tabac peut mûrir grâce
à un stockage satisfaisant, à l'instar du vin, sans perdre
ses saveurs, était nouveau et passionnant, même pour les
non-fumeurs, impressionnés par les senteurs ambiantes. La seconde
partie de l'excursion menait au Hamburger Kunsthalle où se tenait
l'exposition exceptionnelle "Vie de plaisirs - Désirs secrets"
qui rassemblait sous leurs aspects historiques mais aussi plus étroitement
spécialisés une collection unique de peintures mettant
en scène des fumeurs et des pipes en terre, le tout agrémenté
d'un catalogue.(3) Après le retour à Lunebourg,
une ballade en calèche a emmené les participants à
la découverte du centre-ville historique. Pour clôturer,
E. Ring a fait avec compétence et force détails les honneurs
de l'Hôtel de Ville de Lunebourg. La soirée fut animée
par un dîner en commun.

Le Dr. Heiko Behrens explique la fabrication du tabac aux participants.
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Le magasin de tabac de DAN Tobacco à Lauenburg.
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La série d'exposés s'est poursuivie le dimanche. Le manque
de recherche sur la pipe en terre polonaise constaté par W. Siwiak
a été en partie comblé par Teresa Witkowska,
du Muzeum Lubuskie de Gorzów Wielkopolskie/PL, grâce à
sa contribution sur la "Distribution des pipes en terre de Rostin
sur base des découvertes archéologiques en Pologne".
La fabrique de pipes en terre de Rostin/Roscin dans le Neumark a été
construite vers 1753. La production annuelle s'est élevée
à environ 10.000 à 12.000 grosses de pipes en terre qui
ont été vendues en Prusse et exportées en Pologne.
A partir de 1775, Isaak Salingre, un commerçant de Stettin, fut
propriétaire de l'usine. Par la voie maritime, il expédiait
les pipes vers les ports de la Mer Baltique. À Berlin et dans le
Neumark plusieurs points de vente de pipes en terre ont été
construits, comme p. ex. à Soldin/Myslibórz, Berlinchen/Barlinek,
Adamsdorf près de Neustrelitz et Königsberg en Brandenburg.
Des pipes en terre découvertes à Rostin attestent de leur
utilisation à Soldin/Myslibórz et Küstrin an der Oder/Kostrzyn.
Le commerce des pipes par bateau est attesté par des fouilles dans
les villes portuaires de Kolberg/Kolobrzeg, Memel/Klaipéda, Danzig/Gdansk
ainsi que Hamburg et Lübeck. Lors des recherches archéologiques
dans des grandes villes comme Bromberg/Bydgoszcz, Thorn/Torun, Posen/Poznan
et Warschau/Warszawala, de nombreuses découvertes de pipes en terre
ont été faites qui se distinguent par une part importante
de pipes de Rostin. Dans des secteurs plus au sud de la Pologne et en
Silésie avec sa "capitale" Breslau/Wroclaw, on ne trouve
que rarement des pipes de Rostin.
Gábor Tomka, du Musée National Hongrois, fait ensuite
un rapport sur la recherche de la pipe en terre en Hongrie et a
permet ainsi pour la première fois à un auditoire allemand
d'avoir un accès intensif aux découvertes de ce pays. Après
que de grandes parties de la Hongrie, jusqu'à la fin 17ème
siècle, aient été sous le pouvoir ottoman, la diffusion
du tabac et des pipes en terre en Hongrie ont subi deux influences prédominantes.
A côté de nombreuses pipes en terre de type occidental, c.-à-d.
néerlandais, on trouve également au moins autant de "pipes
allemand" (Gesteckpfeifen) de type ottoman, en partie fabriquées
sur place, qui témoignent de l'usage du tabac. De nombreux exemples
de ces "pipes allemand" de type ottoman qui apparaissent en
Hongrie à partir d'environ 1600, ont déjà été
typologisées dès 1963 par Béla Kovács et classées
dans un ordre chronologique de développement. Kovács a aussi
constaté qu'au cours du temps l'angle tête-tuyau diminue
alors que la dimension de la tête augmente. Les pipes apparaissent
dans différents modèles et sont partiellement vernies en
vert, jaune et bleu. Dans les secteurs sous occupation ottomane, on n'a
retrouvé jusqu'ici qu'une seule pipe à talon. Dans les années
2000/2001, une exposition a été consacrée pour la
première fois à l'histoire des pipes hongroises. Des pipes
en écume de mer et des pipes en bois du 19ème siècle
constituaient la partie principale de l'exposition. Toutefois on y trouvait
aussi des pipes en terre provenant de sites archéologiques. Le
catalogue d'exposition (4) résumait également
les connaissances sur les pipes en terre des 17ème et 18ème
siècles sur la base des fouilles archéologiques. Mais la
part du lion du travail est encore à venir. Un grand nombre de
pipes en terre turques et hongroises inédites se cachent encore
dans des réserves de musée. Toutefois un nombre croissant
d'archéologues hongrois s'occupe heureusement des découvertes
du début des temps modernes. Cela donne l'espoir que dans quelques
années les connaissances sur les premières pipes en terre
en Hongrie se multiplieront.
C'est sur cette vision optimiste que se clôtura la série
de contributions consacrée au thème particulier de la réunion,
et il s'ensuivit d'autres exposés sur les découvertes récentes
en Allemagne. Ekkehard Reiff, de Clausthal-Zellerfeld, a présenté
le complexe archéologique du village de Burgdorf, en Basse-Saxe,
qui se situe entre Brunswick et Hildesheim. Là, sur un champ de
l' "Altes Dorf", environ 1200 fragments de pipes à tabac
en terre étaient concentrés, qui dataient, pour la plupart,
des 17ème et 18ème siècles. La composition de cette
masse de matériaux, parmi lesquels de nombreuses pipes cannelées,
se différencie en cela clairement des sites environnants et montre
après première estimation une grande similitude avec le
matériel de Lunebourg.
Heike Helbig, du Heimat- und Tabakmuseum Ruhla, a donné
un court aperçu de quelques branches artisanales de Ruhla
qui présentent un intérêt pour la recherche sur la
pipe. La fabrication des pipes en écume de mer était la
plus importante. En outre Simon Schenk inaugura en 1739 une fabrique de
couvercles pour pipes. Il faut ajouter quelques peintres sur porcelaine,
qui, à Ruhla, ornaient les pipes en porcelaine en provenance de
Thuringe et de Franconie. Les tourneurs de pipes en bois et les fabricants
d' embouts constituaient une autre branche artisanale importante. La production
des pipes en terre à Ruhla au 19ème siècle a été
jusqu'ici à peine prise en compte, même si son ampleur est
restée modeste. En tant que directeur du musée de Ruhla,
H. Helbig a proposé au groupe de travail une invitation du maire
de la ville, qui a été acceptée avec gratitude par
les participants..
Natascha Mehler M.A., de la Römisch-Germanische Kommission
des Deutschen Archäologischen Instituts, Forschungsstelle Ingolstadt,
a fait part des nouvelles orientations relatives à la saisie
des pipes en terre du 17ème siècle découvertes en
Bavière et a résumé les résultats précédents
selon les formes, les fabricants et les commerçants. On peut constater
une tradition régionale de la pipe en terre dont les formes s'orientent
certes vers les modèles néerlandais, mais dans une mise
en oeuvre et une décoration que l'on peut considérer comme
autonomes. Les exemplaires dominants sont les pipes dites "Jonas-Pfeifen"
et les pipes à décoration florale. Les marques de talon
n' apparaissent pour ainsi dire jamais sur les pipes bavaroises, mais
ne se trouvent que sur des importations. De telles pipes, par exemple
en provenance des Pays-Bas, sont trouvées de façon prépondérante
dans les grandes villes commerçantes bavaroises comme Augsbourg
ou Nuremberg. On ne connaît pratiquement pas de pipiers du 17ème
siècle en Bavière jusqu'ici, mais les indications sur les
fabricants affluent pour le 18ème siècle surtout dans l'est
de la Bavière, et dans la région des potiers du Kröning,
en Basse-Bavière. Des exemplaires en forme de botte comptent parmi
les particularités des découvertes archéologiques
de la Bavière, dont cinq modèles différents sont
disponibles jusqu'ici.(5)
Le dernier exposé a été fait par Carsten Spindler,
de Brunswick, qui a présenté les résultats d'une
fouille dans la décharge "Ölper", en Basse-Saxe.
Là, selon des écrits, étaient rassemblés les
déchets de la ville de Brunswick depuis environ 1750. Parmi les
pipes en terre de Basse-Saxe de ce complexe archéologique se trouvent
des exemplaires dus aux fabricants Casselmann et Knecht de Großalmerode,
ainsi qu'un "HINR. KNOPF / BRAUNSCHWEIG" encore inconnu. Environ
50 pour cent des fragments de pipes portent 'inscription "IN GOUDA"
sur le tuyau, mais la part de véritables produits néerlandais
reste toutefois peu claire.
Le programme prévoyait de conclure la session par les questions
d' organisation du groupe de travail. R. Kluttig-Altmann a présenté
le nouveau volume de "KnasterKOPF -
Fachzeitschrift für Tonpfeifen und historischen Tabakgenuss".
, sorti juste à temps pour la réunion. Le 17ème volume
avec 144 pages contient plusieurs contributions de la réunion 2003
à Heidelberg ainsi que de nombreux essais sur de nouvelles découvertes
des pipes en terre et, pour la première fois, des pages polychromes.
M. Kügler et R. Kluttig-Altmann ont présenté les
premiers compléments de la revue KnasterKOPF, consacrés
à l'industrie des terres plastiques au Westerwald et une précieuse
étude sur la matière première constituée par
l'argile. (6)
La prochaine réunion du groupe de travail aura probablement
lieu du 28 avril au 1er mai 2005 à Erding, en Haute Bavière.
Pour la 20ème session de 2006, qui coïncidera avec le jubilé,
on recherche encore un endroit approprié. Une excursion à
l'étranger est également envisagée. Le remerciement
des participants formulé par Martin Kügler s'est adressé
d'abord à tous les orateurs qui ont remarquablement animé
le thème de la réunion par leurs relations et leurs rapports
de recherches. L'exposition a mis en évidence, non seulement le
potentiel de la recherche sur les pipes en terre que recèlent encore
les différents pays, mais aussi le caractère indispensable
des échanges internationaux pour la suite des travaux. La participation
des collègues étrangers est donc très réjouissante,
et en particulier celle provenant de Lettonie, de Pologne et de Hongrie.

Un "KnasterKOPF" en cadeau de remerciement pour Heiko
Behrens.
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Les participants
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Des remerciements tout particuliers ont été adressés
par M. Kügler à tous les participants de Lunebourg. Parmi
les collaborateurs de l'Ostpreußischen Landesmuseum, il fallait
mettre en exergue le travail discret de la représentante de la
culture, Julita Venderbosch, et du directeur administratif Ulrich Stade.
La coopération avec le Dr. Ronny Kabus et le Dr. Edgar Ring s'est
toujours déroulée agréablement depuis la première
réunion de planification à Lunebourg sur l'idée d'une
exposition annexe jusqu'à sa réalisation et à la
mise en oeuvre réussie de la réunion. Leur ouverture, leur
coopération intensive à tous les niveaux et leur engagement
personnel ont largement contribué à faire de la session
une réussite de bout en bout.
Natascha Mehler M.A
Römisch-Germanische Kommission des Deutschen Archäologischen
Instituts
Forschungsstelle Ingolstadt
Jesuitenstraße 3
85049 Ingolstadt
Dr. Martin Kügler
c/o Arbeitskreis zur Erforschung der Tonpfeifen
c/o KnasterKOPF - Fachzeitschrift für Tonpfeifen und historischen
Tabakgenuss
Bergstraße 3
02826 Görlitz
(1) Vgl. Katarzyna Meyza: Die Herstellung von
Tonpfeifen in einer Warschauer Töpferwerkstatt vom Ende des 17.
Jahrhunderts und der ersten Hälfte des 18. Jahrhunderts. In: Knasterkopf
Bd. 17/2004, S. 55-60.
(2) Ralf Kluttig-Altmann/Martin Kügler: Tabak und Tonpfeifen im südlichen
Ostseeraum und in Schlesien. Husum 2004.
(3) Vergnügliches Leben - Verborgene Lust. Holländische Gesellschaftsszenen
von Frans Hals bis Jan Steen. Ausstellungskatalog hg. von Pieter Biesboer
und Martina Sitt. Zwolle/Haarlem/Hamburg 2004.
(4) The History of the Hungarian Pipemaker´s Craft - Hungarian History
through the Pipemaker´s Art. Ed. by Anna Ridovics and Edit Haider.
Catalogue of the Exhibition of the Balatoni Museum Keszthely, the Déri
Museum Debrecen and the Hungarian National Museum Budapest. Budapest 2000.
(5) Natascha Mehler: Tönernes Schuhwerk
- Stiefelpfeifen und andere Besonderheiten des 17. Jahrhunderts aus Bayern
und Österreich. In: Knasterkopf Bd. 17/2004, S. 88-93.
(6) Martin Kügler und Ralf Kluttig-Altmann: Rohstoff-Ton eG Tonbergbau
1898-2003. (Knasterkopf, Beiband 1). Görlitz/Leipzig
2003.
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